L’histoire de Djakal

En 2002, Bruno, Christophe et Jacques suivent régulièrement des cours avec Serge. Après deux ans, ils décident de former un petit groupe de percussions africaines. Les répétitions se déroulent dans la salle de la fanfare de Belleville, appelée la salle de la salamandre. Le groupe cherche un nom et opte pour « Djakal » en s’inspirant du mot sénégalais « diaka » signifiant salamandre.

En 2004, naît l’association Djakal Percussion pour accueillir de nouveaux membres et trouver un lieu de pratique. Basée à Belleville sur Saône, l’association grandit progressivement. De simples répétitions musicales, nous élargissons nos activités pour inclure des cours de Djembé, Dunun et danse africaine.

Notre objectif : partager et promouvoir la culture mandingue à travers les rythmes d’Afrique de l’Ouest. Nous recherchons constamment des stages en Europe, au Mali et en Guinée pour enrichir notre apprentissage. Nous enseignons à notre tour à des élèves débutants et intermédiaires, de tous âges. Nous valorisons nos valeurs lors d’événements culturels, humanitaires et locaux.

À l’avenir, nous envisageons un petit festival et des rencontres axées sur l’Afrique de l’Ouest. Un projet humanitaire est également en cours de réflexion pour améliorer durablement la vie dans un village de cette région. Passionnés et créatifs, nous sommes animés par le désir de partager nos idées.

En préfecture:

  • C’est une association sous le régime de la loi 1901
  • Numéro de parution 20040045
  • Numéro d’annonce : 915
  • Numéro d’association W692000016
  • Déclaration du 07/10/2004
  • Siret : 839 282 878 00025

Siège social et Adresse de la salle de répétition :

111 Rue de la république
69220 Belleville sur Saône

Pour nous rejoindre :

Les origines du Mandingue

Origines du Djembé et Expansion Mondiale

Le Djembé est né dans l’empire mandingue, entre Kankan en Guinée et Bamako au Mali.

À l’origine, il prenait forme dans la caste des forgerons sous la configuration d’un calice en bois, utilisé comme mortier pour piler le mil. Une peau d’antilope tendue par des lanières de cuir a donné naissance au Djembé.

Introduite au 13ème siècle par Soundjata Keïta, cette percussion s’est répandue de la Guinée à l’est du Mali et au nord de la Côte d’Ivoire.

Le Djembé accompagnait mariages, baptêmes, circoncisions, récoltes, avec des rythmes spécifiques à chaque occasion et groupe ethnique.

Faisant partie d’un ensemble polyrythmique, le Djembé était rarement joué seul. Il était associé à d’autres instruments comme le Doundounba, le Sangban, le Kensedeni, et était lié à la danse.

Dans les années 1950, les ballets africains de Fodéba Keïta ont exporté le Djembé hors de l’Afrique. La Guinée et son président Sékou Touré ont également contribué à sa diffusion.

Les années 1980 ont vu le Djembé conquérir le monde grâce à des djembefola renommés tels que Mamady Keïta, Amadou Kiénou, Famoudou Konaté, qui ont fondé des centres d’apprentissage en Europe, aux États-Unis et au Japon.